De l'étudiant à l'architecte - SketchUp au service des professionnels
L'architecte Jack Danberg a fait ses débuts sur SketchUp à l'université et l'a immédiatement adopté comme pièce centrale de son flux de travail créatif. Voyons comment il a appris à maîtriser SketchUp et pourquoi il considère le logiciel comme un outil inestimable à chaque phase de la conception et de la construction.
L'architecte Jack Danberg, lauréat du concours SketchUp Ascension en 2016
Dans le monde du travail d'aujourd'hui où tout va très vite, les techniques analogiques peuvent paraître incongrues. Jack Danberg, architecte chez Bettisworth North et ancien lauréat du concours de conception SketchUp Ascension dédié aux étudiants, perçoit l'avantage d'explorer à la fois le dessin à main levée et les dernières technologies de l'IA pour rester créatif. Rencontrons Jack pour voir comment il a fait son apprentissage de SketchUp et pourquoi il considère le logiciel comme un outil indissociable de sa vie professionnelle. Il nous explique comment il cultive la flamme créative et en quoi les nouvelles technologies pourraient contribuer à façonner l'avenir de l'architecture.
Modèle d'inspiration pour la nouvelle génération de concepteurs
Nous savions que Jack était promis à un brillant avenir depuis qu'il a remporté le concours Ascension de SketchUp en 2016. Cette compétition est un point fort de la conférence bisannuelle des utilisateurs SketchUp, le 3D Basecamp. Le concours, lancé pour la première fois au 3D Basecamp de 2016, a été réédité en 2018 et en 2022. Ouvert aux étudiants de l'enseignement supérieur en Amérique du Nord et en Europe, il suscite à chaque fois des projets qui résultent de bien des heures de travail acharné.
Parmi ces formidables contributions, un panel d'experts sélectionne cinq finalistes talentueux qui nous rejoignent au 3D Basecamp pour présenter leur travail à des professionnels de l'industrie et aux participants des conférences. Pour les utilisateurs SketchUp de l'enseignement supérieur, ce concours est l'occasion unique de partager leurs travaux avec d'autres utilisateurs et de gagner de superbes prix ! Comme nous le verrons pour Jack, remporter un concours peut être un tremplin vers une carrière passionnante de concepteur.
Cultiver la flamme créative
Du dessin à main levée à l'art généré par IA, le processus créatif de Jack Danberg est assez varié pour inspirer tant les étudiants en art et design que les professionnels aguerris sur le terrain. Architecte professionnel depuis sept ans, Jack nous fait partager sa philosophie, sa perspective rafraîchissante et son regard sur les technologies de demain.
Proposition pour le campus de recherche scientifique en Arctique : entrée principale modélisée dans SketchUp, rendu créé à l'aide d'Enscape. Image reproduite avec l'autorisation de Bettisworth North Architects.
Commençons par le commencement. Parlez-nous de votre société et de votre fonction.
La société, baptisée Bettisworth North Architects, est située en Alaska. Il s'agit de la plus grande entreprise d'architecture, d'aménagement paysager et de design d'intérieur de cet État. L'éventail de ses activités s'étend des aéroports aux aires de pique-nique.
Au sein de l'entreprise depuis sept ans, je suis architecte et chef de projet, et je travaille sur des projets très variés, impliquant généralement de grandes équipes pluridisciplinaires de professionnels de la conception. Ma spécialité, ce que je fais le mieux, c'est le design conceptuel. Tous les projets, qu'il s'agisse d'un hôpital ou d'installations sanitaires dans un parc, commencent avec SketchUp. C'est le logiciel de référence pour la phase de conceptualisation.
Rendu au crayon et feutre sur papier réalisé par Jack
Parlez-nous un peu de vous, de vos centres d'intérêt et de ce qui vous a amené en Alaska.
Je suis arrivé ici après mes études en Floride. Dans mon enfance, je passais l'été sur le voilier de mon grand-père en Alaska du Sud-Est, et je savais que je voulais y revenir. Il y a des entreprises en Alaska, mais aucune école d'architecture, si bien que les jeunes diplômés sont toujours très recherchés. L'idée était d'y habiter un an ou deux, mais j'ai adoré l'endroit et j'y suis resté cinq ans avant de travailler à distance depuis la Floride ces deux dernières années.
En dehors de l'architecture, j'aime beaucoup dessiner. J'ai des tonnes de dessins accrochés au mur. C'était ma première passion. J'ai commencé par aller à l'école des beaux-arts. Quand j'étais jeune, ma mère était coach de natation, alors c'est un sport que j'aime pratiquer, tout comme le jardinage. Je cultive et je greffe des manguiers sur mon temps libre ; c'est un hobby très bizarre, j'avoue, mais un truc populaire en Floride.
Mon rêve est de construire une tiny house pour y vivre un jour : acheter un terrain bon marché, construire ma tiny house, avoir un verger et faire pousser mes fruits et légumes. Pour moi, l'agriculture et le travail en extérieur ont quelque chose de très stimulant.
Ironiquement, j'ai décidé de devenir architecte, un domaine où vous êtes toute la journée sur l'ordinateur à tenter de suivre le rythme affolant des innovations technologiques. J'adore les rendus traditionnels au feutre et les illustrations « à l’ancienne ». D'ailleurs, j'ai un livre japonais génial des années 70, qui enseigne l'illustration de produits. Tout est écrit en caractères japonais, je ne comprends pas ce qu'il raconte, mais il donne des instructions pas-à-pas sur l'utilisation des feutres.
« Gare centrale de Miami : Proposition de trains suspendus » — projet de Jack réalisé pour le concours Ascension ; vue intérieure depuis le quai. Image reproduite avec l'autorisation de Jack Danberg.
Vous avez soumis votre projet de thèse au concours Ascension 2016 et vous avez gagné. Parlez-nous de ce projet !
Alors que j'étais sur le point d'obtenir mon diplôme, le concours a été annoncé, et j'avais sous le coude toutes ces images SketchUp impeccables. SketchUp est l'outil le plus facile à utiliser pour produire un résultat en peu de temps. Pour le design conceptuel, c'est l'outil idéal.
Le sujet de la conception était une gare ferroviaire à Miami. Partant d'une proposition de réseau ferré touristique reliant Miami, Fort Lauderdale, West Palm Beach et Orlando, les villes ont organisé un concours pour la conception de la gare, dans l'optique de réaliser la proposition retenue.
Le fait de travailler sur un projet concret était motivant, et j'étais passionné par les technologies de conception en aéronautique. Le terme hangar est utilisé pour les avions, mais il désigne aussi le lieu où les trains entrent en gare. Mon idée était de mettre les trains en suspension. Je me suis dit qu'il serait amusant de prendre le terme hangar au pied de la lettre (to hang = suspendre en anglais). Bien évidemment, les voyageurs monteraient dans les trains et en descendraient à partir du quai. J'adorais l'idée de ces trains surélevés qu'on pourrait observer sous tous les angles.
« Gare centrale de Miami : Proposition de trains suspendus » — projet de Jack réalisé pour le concours Ascension ; extérieurs. Image reproduite avec l'autorisation de Jack Danberg.
Miami est un haut lieu de l'architecture brutaliste en béton. En m'inspirant de ce style, je voulais envelopper l'espace dans un nid d'abeille en béton armé qui produirait un bel effet de taches de lumière et amplifierait la superposition des trains suspendus. Cette idée pourrait être une expérience architecturale puissante.
Pour la présentation, j'ai utilisé SketchUp et un programme de rendu. Mais à l'époque, il existait peu de programmes de rendu pour SketchUp. J'utilisais Podium, qui me semblait relever de la magie. C'était épique, car une fois le rendu créé, il fallait que le programme s'exécute pendant environ sept heures pour produire une seule image. Je le laissais tourner toute la nuit en espérant que mon MacBook ne surchaufferait pas. À cette période, Podium venait d'être mis à jour avec la capacité d'ajouter un éclairage artificiel. Je me suis éclaté à créer des images stylisées à l'esthétique néon cyberpunk dans un style très illustratif.
Chalet de vacances du milieu du siècle — extérieurs. Image reproduite avec l'autorisation de Jack Danberg.
Comment avez-vous fait vos premiers pas dans SketchUp ?
J'ai tout appris auprès d'un de mes professeurs d'université. Nous avions une matière nommée Technologies architecturales, dédiée à l'apprentissage de différents logiciels de conception, le principal étant SketchUp. Nous avons modélisé en 3D une partie d'un gratte-ciel célèbre, une travée de fenêtres ou un petit élément seulement, à l'aide d'images et de schémas du bâtiment.
Le professeur nous a appris à utiliser SketchUp et nous a montré des flux de travail intéressants permettant d'exporter le modèle terminé de SketchUp pour créer des rendus ou une documentation. On pouvait importer des scènes dans Photoshop ou utiliser des plans de section et les annoter. Il y a des tonnes de possibilités à exploiter une fois le modèle terminé. Cette expérience m'a immédiatement mis sur les rails de SketchUp.
À quel moment SketchUp est-il devenu votre outil préféré ?
Oh, dès le premier projet. C'était tellement simple. Le temps d'apprentissage est très court. Si vous êtes capable de comprendre les groupes et les composants, vous avez tout ce qu'il faut pour démarrer. Aujourd'hui, j'ai largement recours aux extensions.
Rendu conceptuel d'un centre distant de formation au ski nordique. Image reproduite avec l'autorisation de Bettisworth North Architects.
Décrivez-nous votre flux de travail SketchUp actuel.
Pour le design conceptuel, je pars de primitives 3D que je modifie énormément. J'utilise beaucoup d'extensions Fredo6 telles que FredoScale, ainsi que les outils solides pour combiner les éléments dans un seul modèle. Une fois que l'équipe de projet s'est mise d'accord, on exporte le modèle conceptuel dans Revit pour obtenir un plan général. Ensuite, on le réimporte dans SketchUp pour visualiser rapidement la géométrie en contexte réel, puis on le stylise pour présenter la conception au client et recevoir ses premiers commentaires. Les allers-retours entre SketchUp et Revit sont nombreux ; en fait, la conception a lieu dans SketchUp et la documentation dans Revit.
« Ce que SketchUp vous permet de faire, c'est d'explorer en un clin d'œil les effets des décisions que vous prenez. »
Jack Danberg
Mes modèles SketchUp sont ce que j'ai coutume d'appeler des « décors d'Hollywood ». Une seule vue est complètement terminée, et c'est celle qu’on partage avec les clients. Derrière, c'est le chaos. Ce flux de travail est génial parce que dans SketchUp, on peut rapidement déterminer les proportions, la taille, la forme, la texture, etc., et travailler sur les détails plus tard, dans les dessins de construction.
Rendu conceptuel du Student Success Center de l'université de l'Alaska de Fairbanks Image reproduite avec l'autorisation de Bettisworth North Architects.
Quels sont les autres outils que vous associez à SketchUp ?
Nous utilisons Enscape, un outil de rendu en temps réel, en plus de Photoshop. Je ne suis pas pour les rendus photoréalistes, en particulier dans la phase initiale de design conceptuel, parce que les parties prenantes ont tendance à se focaliser sur les détails. On entend des réactions du type « L'agencement des briques ne me plaît pas » alors qu’on cherche à savoir si la brique est le matériau qui convient.
Je réalise aussi des rendus de style aquarelle à l'aide de SketchUp Style Builder, pour le partage avec les clients, car ce sont des images bien plus douces et plus stylisées. Habituellement, je définis une scène dans SketchUp, j'en exporte une image et je la relie à Photoshop. L'utilisation de scènes me permet de réenregistrer une image vue sous le même angle et dans le même style après chaque mise à jour du modèle. Grâce à ce processus, je peux basculer entre SketchUp et Photoshop sans devoir reprendre le rendu à zéro.
Proposition pour le campus de recherche scientifique en Arctique — section en perspective. Image reproduite avec l'autorisation de Bettisworth North Architects.
Comment communiquez-vous généralement avec votre équipe et vos clients ?
Le projet sur lequel je travaille en ce moment est un nouveau centre d'études indigène pour l'université d'Alaska. Avec l'équipe de conception (plus de 20 personnes : ingénieurs, architectes, paysagiste, décorateurs d'intérieur), on collabore directement dans un modèle 3D dans lequel on navigue pour discuter des détails.
Pour les clients, on prépare des images qu’on leur envoie ensuite. S'ils souhaitent des visuels plus dynamiques, on crée un survol en 3D, qu’on partage généralement plus tard, une fois que la conception du projet est bien avancée. Il s'agit plutôt d'un outil marketing destiné à susciter l'enthousiasme et l'adhésion des parties prenantes.
Pour les projets institutionnels (hôpitaux, établissements scolaires et bâtiments publics), notre interlocuteur est le plus souvent le gestionnaire des installations qui connaît le processus et le logiciel de conception. On lui montre le modèle SketchUp en cours de réalisation, car il sait que les options de conception sont encore à l'étude.
Chalet de vacances du milieu du siècle — études. Image reproduite avec l'autorisation de Jack Danberg.
Depuis vos études jusqu'au début de votre carrière, en passant par le concours, quel rôle a joué SketchUp pour vous ?
Quand vous commencez à travailler dans une entreprise, il est évident que vous n'êtes pas capable de constituer un dossier complet de documents de construction ni de rédiger un cahier des charges. C'est au fur et à mesure que vous comprenez le mode de travail de l'entreprise. Mais vous avez une réelle valeur ajoutée si vous vendez vos idées à travers la modélisation, le rendu et l'exploration créative. Ma capacité à proposer des idées et à créer rapidement des rendus conceptuels dans SketchUp m'a aidé à obtenir des entretiens et à décrocher mon premier emploi après mes études. Quand j'ai commencé en tant qu'intérimaire, je me concentrais sur les schémas. Avec l'expérience, je suis devenu architecte agréé et j'ai pu occuper des postes impliquant davantage de responsabilités. Aujourd'hui, je suis polyvalent. Sur les petits projets, il m'arrive de réaliser aussi bien les tâches techniques que la partie amusante de conception.
« Ce que j'apprécie avec SketchUp, c'est sa simplicité. Ce ne sont que des surfaces et des angles, et vous pouvez très vite modéliser exactement ce que vous voulez, ce qui est parfait. C'est pourquoi le flux de travail est si rapide et agile. Pour moi, SketchUp est un outil de conception comparable à de l'argile numérique. »
Jack Danberg
SketchUp a un rôle à jouer dans toutes les phases de projet, même pendant la gestion de la construction. Si une question de détail se pose lorsqu'un projet est en construction, je le modélise rapidement pour le montrer à l'entrepreneur et prendre ensemble des décisions qui permettent de respecter les délais. Visualiser le projet en 3D est utile. Malheureusement, les calendriers de production sont souvent serrés. Nous devons être capables de résoudre rapidement les problèmes qui surviennent.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants ou jeunes diplômés en architecture ?
Bien des architectes et étudiants en architecture pensent qu'il doivent adopter une posture professionnelle sérieuse. Mais le design, c'est amusant. Si le résultat de votre travail reflète un état d'esprit léger et joyeux, vous pouvez réellement faire la différence dans le monde professionnel. Il est très important d'inspirer non seulement les clients, mais aussi vos collègues et vous-même. Dans le monde de l'architecture et du design, l'épuisement professionnel est un vrai problème. Faites en sorte que le travail soit toujours un plaisir et trouvez sans cesse de nouvelles sources d'inspiration.
Images de cabanes générées par IA et créées à l'aide de MidJourney. Images reproduites avec l'autorisation de Jack Danberg.
Sur quoi travaillez vous en dehors du bureau ?
Je bricole avec MidJourney, un générateur d'art par IA, pour créer des cabanes forestières insolites. Ensuite, j'importe ces images de cabanes dans SketchUp pour modéliser par-dessus ces images et obtenir un modèle des cabines en 3D.
Dans MidJourney, je donne différentes consignes pour que l'image ait plus ou moins l'apparence d'une peinture. Certaines consignes sont de la folie. On ne sait pas vraiment que ce qu'on va obtenir. Une fois, j'ai demandé au logiciel de générer une cabane qui ressemble à une pelleteuse Caterpillar. Si on y regarde de près, le résultat ne tient pas debout. L'IA ne produit pas de forme concrète, mais elle rend très bien une idée et une ambiance. C'est encore très expérimental pour moi, mais je commence à obtenir de bons résultats.
« Je pense que travailler avec l'IA sera une tendance incontournable à l'avenir. Comment les éléments de l'image sont-ils connectés à la réalité ? Ils sont source d'inspiration, mais la conception a encore toute sa place. Un nombre incroyable de nouveaux outils IA apparaissent. Dans les quelques années qui viennent, toutes les industries vont évoluer rapidement avec l'IA. »
Jack Danberg
J'utilise les images pour disposer d'une forme approximative dans SketchUp à partir de laquelle je réfléchis au plan de niveau. Bon nombre de ces générateurs d'art par IA sont surtout utilisés pour concevoir des personnages. Il est amusant de les intégrer dans le flux de travail de conception architecturale. La modélisation 3D implique de prendre des décisions sur des aspects dont l'IA n'a pas tenu compte. Si vous regardez attentivement les images, elles n'ont aucun sens. Mais vous pouvez très facilement imaginer qu'il y a peut-être une cour intérieure ici, et là une sorte de serre... ou bien vous faire une idée complètement différente, selon ce que vous voyez. Voilà la beauté de cet outil : il vous fait cogiter.
Proposition pour le campus de recherche scientifique en Arctique — modélisée dans SketchUp, rendu créé à l'aide d'Enscape. Image reproduite avec l'autorisation de Bettisworth North Architects.
Vous avez participé au 3D Basecamp à nouveau en 2022. Quelles sont les présentations que vous avez préférées ?
Celle de James Akers, entre autres. Il parlait de la peinture numérique sur des modèles SketchUp et à l'aide de Procreate. J'ai adoré sa présentation parce qu'il s'amuse avec la conception, comme moi. Il peignait sur le modèle, en l'utilisant comme un calque, et puis il retirait complètement le modèle et finissait par obtenir une peinture dont il affinait la perspective avec SketchUp. Je ne maîtrise pas bien la peinture numérique, mais c'est impressionnant.
J'ai aussi retenu la présentation de JJ Zanetta*. Il a montré comment transformer un modèle SketchUp en aquarelle grâce à une série de filtres et d'exportations depuis SketchUp. C'était un flux de travail uniquement en 2D, donc sans extensions de rendu, avec seulement SketchUp et Photoshop. Depuis le 3D Basecamp, j'expérimente ses techniques.
Comment faites-vous pour renouveler l'inspiration ?
J'adore trouver l'inspiration dans des choses qui n'ont rien à voir avec l'architecture. Je suis un grand fan de science-fiction, et l'un de mes auteurs favoris est Larry Niven. Quand il parle de bâtiments futuristes, il les décrit abondamment. La seule lecture de ses descriptions m'inspire.
J'aime aussi beaucoup le design de produits, comme les véhicules et les décors de Star Wars. Dans ces images générées par IA, j'utilise de nombreuses références à ces produits spécifiques : une pelleteuse orange Caterpillar, le podracer d'Anakin Skywalker et une épave de bombardier B-17 Flying Fortress. Beaucoup d'objets conçus pour la production sont juste magnifiques.
En plus de cela, je vois l'architecture différemment. Au lieu de sélectionner des choses qui existent déjà pour les assembler, je fais comme si chaque objet était fabriqué sur mesure pour un usage donné. Je réfléchis à la manière de concevoir des espaces et des objets pour l'utilisateur final à partir de zéro. Ce n'est pas toujours possible, mais c'est plaisant d'imaginer comment je m'y prendrais.
En conclusion, comment décririez-vous votre philosophie ?
Pas d'ego démesuré. Je ne crois pas en l'accumulation de flux de travail, et je ne fais rien qui soit novateur. Je pense que l'IA au service du flux de travail est une bonne idée, et je souhaite que tout le monde s'y mette, pour qu'ensemble nous la rendions plus performante.
Recherche d'harmonie
Pour Jack, tout est question d'équilibre pour éviter le burn out. L'intelligence artificielle a sa place, tout comme les crayons et les dessins sur papier. En adoptant tous les outils disponibles, nous pouvons trouver l'inspiration à partir d'un éventail de sources apparemment improbables et cultiver ainsi la flamme créative.
Modèle SketchUp créé à partir d'une image de cabane générée par IA
Après notre entretien avec Jack, l'équipe SketchUp a présenté l'une de ses cabanes générées par IA dans l'un de ses livestreams hebdomadaires sur la modélisation 3D. Découvrez comment une image de cabane semi-réaliste, futuriste et sombre a été transformée en un design conceptuel 3D exploitable et comment l'IA peut s'intégrer dans l'architecture et le design. Accédez au forum pour participer à la discussion et explorer d'autres images générées par IA émanant de la communauté SketchUp.
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*JJ Zanetta est membre du programme Professionnels en visite de Trimble, un projet qui fait venir les professionnels de l'industrie sur les campus pour communiquer avec les étudiants. Nos partenaires de l'industrie visitent les campus d'universités pour partager leur expertise, leurs flux de travail, leurs boîtes à outils et bonnes pratiques avec la communauté éducative.